Paris, Paris, Paris… je fais un court séjour de deux jours et je vous en parle pendant des semaines…

Mais je vous promets que vous ne serez pas déçus avec ce livre qui est non seulement très intéressant (on en apprend beaucoup sur la culture japonaise) mais aussi très drôle! Court (1h de lecture, 2 tout au plus) et agréable à lire, vous vivrez les (més)aventures d’une japonaise dans la capitale, qui ne comprend pas le mode de fonctionnement des parisiens et déchante vite quant à son rêve de « ville la plus romantique du monde ». Mais fort heureusement son « Charles-san » d’amour compense largement au niveau du romantisme!

J’ai particulièrement apprécié la construction car ce n’est pas vraiment un roman, chaque chapitre nous parle d’une chose en particulier (le taxi, le mariage, les dîners, le médecin etc.) et l’auteur compare systématiquement la culture nippone à la culture parisienne (car oui on parle bien de culture parisienne et non pas française, ne mélangeons pas tout).

C’est fait sans jugement de valeurs, car d’un côté comme de l’autre il y a des avantages et des inconvénients sur certains aspects. Le but étant de rire avant tout mais aussi, peut-être, de prendre le meilleur des deux qui sait?

« Nââândé ! ? (Ohlala mais que se passe t-il ! ?), c’est le cri que cette japonaise, vivant à Paris depuis dix ans, continue de pousser chaque jour ou presque dans le métro, chez le médecin, dans un dîner en ville, lors d’un mariage, d’un réveillon, face à un policier, au volant de sa voiture, sur la banquette d’un taxi, dans des toilettes publiques, en boîte de nuit ou chez le boucher.
Avec humour et sagacité, Eriko Nakamura fait le tour de nos façons d’être, en nous expliquant comment cela se passe chez elle. Pudeur, raffinement et volonté de ne pas se faire remarquer d’un côté. Individualisme, hédonisme et sans-gêne de l’autre. Le choc est nécessairement violent… au point que certains japonais visitant la capitale pour la première fois sont victimes d’une dépression violente : « le syndrome de Paris ». »

Chez Pocket, 5.70€.